Toutes les bonnes choses ont une fin. Le rassemblement s’est terminé hier dimanche en apothéose.
Nos organisateurs Marie-Jo et André nous ont emmenés au Musée de l’Hôtel-Dieu aux hospices de Beaune.
Nous avons ensuite terminé cette matinée en nous retrouvant chez eux pour un dernier pique-nique. Une très belle fin avant de dire au revoir.


54 km


Nous traversons une partie de Beaune entre le parking du cinéma et les Hospices

Hospices de Beaune – Hôtel-Dieu : un Palais pour les pauvres

Lorsqu’en 1443, le Chancelier Nicolas Rolin fonde l’Hôtel-Dieu (Hospices de Beaune), Beaune sort de la guerre de 100 ans, d’une période de troubles et de peste qui a décimé les campagnes. C’est donc pour les pauvres et les plus démunis que s’élève ce chef d’œuvre inspiré par les Hôtels-Dieu les plus remarquables des Flandres, de Paris. Derrière les austères toits d’ardoise de la façade se trouvent l’éblouissante cour d’honneur, les magnifiques toits de tuiles vernissées et leurs lucarnes aériennes. Tout autour de la cour, l’organisation harmonieuse des bâtiments règle la vie de l’institution charitable : sous les voutes en carène de vaisseau de la salle des Pauvres, on accueille les malades, dans la cuisine aux vastes cheminées gothiques, on prépare les repas alors que l’apothicairerie, avec son mortier et ses pots de faïence, est le domaine réservé de la sœur pharmacienne. 

La cour intérieure


Grande salle « des pôvres » : La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par Maurice Ouradou (le gendre de l’architecte Viollet-le-Duc). Derrière chaque lit, un coffre permettait de ranger les vêtements des malades. Un couloir comportant une banquette équipée de chaises d’aisance court le long du mur derrière les rideaux.


Apothicairerie (pharmacie)

La cuisine


Polyptyque du Jugement Dernier : Probablement réalisé entre 1446 et 1452, ce retable a d’abord été attribué à Jan van Eyck en 1836 avant d’être attribué à Rogier van der Weyden en 1843. Scié sur toute l’épaisseur des panneaux, l’envers et l’endroit (correspondant aux positions ouverte et fermée) sont exposés conjointement dans une même salle spéciale climatisée.


Centre ville de Beaune


Vu à Beaune


Nous sommes reçu chez Marie-Jo et André pour une réception pique-nique afin de ne pas se quitter devant les hopices de Beaune. Les participants retrouveront un à un la route du retour pour leurs régions respectives.
Un très bon moyen de se dire au revoir en douceur et de remercier chaleureusement nos hôtes et organisateurs.

Au revoir Marie-Jo et André et un grand merci pour cette organisation incroyable.